Pour la petite histoire, j’étais tranquillement en train de voyager à travers l’Europe quand tout à coup, un douanier m’a fait péter un câble.

Explications … J’étais à Bologne et m’apprêtai à revenir en France après des vacances super joyeuses (ça c’est pour ajouter un côté mélodramatique à l’histoire). Je m’en vais prendre l’avion et commence à me déshabiller dans l’aéroport pour passer le détecteur et la douane …

Tout se passe bien, pour une fois je ne sonne pas sans raison, je tente de récupérer ma valise et d’un coup d’un seul le douanier refuse.

Il me demande d’ouvrir le sac dans un anglais très sommaire – et là on réalise qu’il y a du piston dans l’air dans cet aéroport international – après quelques secondes de recherche sans savoir ce qu’on me reprochait, je sors des menottes en plastoc, totalement au hasard en me demandant si c’est ça le problème.

Tu sais, les menottes entourées de velours qu’on utilise habituellement pour sa sextape ? Oui, les mêmes.

Là on commence à m’expliquer que c’est interdit et qu’il faut les jeter, qu’il n’y a aucune alternative. Le truc c’est que ces menottes c’était un souvenir précieux de toutes mes jambes-en-l’air passées et je ne voulais pas m’en séparer.

J’essaie de leur expliquer – en me tournant vers les douanières – que c’est pas pour jouer au taliban, mais juste pour s’éclater entre ami(e)s, que c’est juste évident. Et puis je suis pas non plus en train de monter un trafic de drogue.

Mais non, ils insistent, alors les esprits s’échauffent je fini par insulter cet italien de merde le douanier et je manque de me faire dégager de l’aéroport. Au final, quand j’ai compris que la douane c’était une sorte de flics, j’ai fini par laisser tomber, car la garde à vue ça me disait rien un mardi pluvieux à 11 heures.

Là tu me diras, mais quel est le problème ? C’est normal de jeter ces menottes, ça peut être utilisé pour tuer des gens, et bla bla bla … (arguments percutants)

Moi je suis d’accord, en théorie j’aurais jamais dû les laisser dans ce putain de sac. Le truc c’est que ces menottes, ça faisait 1 an qu’elles traînaient dans ma valise, pour un total de 13 voyages en avion (Londres, Madrid, Bordeaux, Milan, Thessaloniki, Milan, Bordeaux, Rome, Thessaloniki, Rome, Bordeaux, Bologne, Bordeaux).

Alors comme ça, je serais passé 12 fois à travers les mailles du filet ? Non mais on se foutrait pas un peu de ma gueule ? Ça voudrait dire qu’un putain de taliban pourrait faire péter n’importe quoi 92,3% du temps ?

Le pire dans cette histoire, c’est que j’avais aussi oublié d’emballer une bouteille ayant une contenance de moins de 20cl selon le réglement de l’aéroport, ce qui est formellement interdit, mais les douaniers étaient trop occupés avec mes menottes pour s’en rendre compte.

Et là je pense à tous ces pauvres voyageurs qui doivent abandonner des objets parfois précieux de manière totalement arbitraire. Pire que ça, je pense au fait qu’on ne puisse pas avoir une putain de bouteille d’eau dans sa valise, car c’est considéré comme une arme chimique potentielle à partir de 20cl et plus ; et si tu as soif, tu peux toujours en acheter une à la boutique de l’aéroport, pour seulement 4€ pièce !

Les douaniers font un travail stupide inutile et au fond ils le savent, parfois ça sonne, parfois non, ils vérifient de temps en temps ce qu’il y a dans ta valise, mais au fond c’est du au pif et ça se voit.

Ma conclusion : tu es un terroriste et tu as besoin du conseil du jour pour un attentat ? C’est simple ! Met un flingue et une bouteille d’eau dans ta valise, tu as une chance sur deux pour que le flingue passe au final ; par contre tu devras te séparer de ta bouteille d’eau

Et d’ailleurs, ils en font quoi de ces objets abandonnés ?

Mais tout d’abord, il te faut savoir que Londres est une ville assez particulière puisque quel que soit le jour et l’heure, tu trouveras toujours un endroit pour te la mettre sévère avec tes amis en sachant où aller.

Si par contre, tu ne sais pas où aller et que tu décides de découvrir les endroits pour sortir par hasard, tu seras certainement déçu. Les bars et boites de nuit « ordinaires » ferment très tôt, ce qui tape dans les 23 heures pour certains bars « de nuit » et 3 heures pour la majorité des boites de nuit.

Aussi, la vie nocturne n’est pas la même qu’en France, ils sont très « dans les règles » et si tu as le malheur d’oublier ta carte d’identité, que tu aies 18 ans ou 35 ans, ils te la demanderont systématiquement et te dégageront si tu ne l’as pas.

Maintenant que tu es au courant de l’essentiel, sache qu’ayant fait un séjour prolongé là-bas, j’ai eu le temps de faire le tour des bons et mauvais endroits, et pour toi - comme je suis quelqu’un de vraiment sympa - je n’ai retenu que le meilleur.

Les meilleurs bars selon moi

Le bar australien, WalkAbout de Shepherds Bush
56 Shepherds Bush Green, London, Greater London W12 8QE

Si je devais résumer Londres en un seul bar, ce serait le WalkAbout de Shepherds Bush. Mais qu’est-ce qu’il a de si particulier cet endroit ? Le WalkAbout, c’est une chaîne de bars australiens étendue à travers le monde; bas oui, à Londres on découvre tout sauf des trucs anglais. C’est donc naturellement que quelques amis australiens et néo-zélandais me l’ont fait découvrir. D’entrée, tu te doutes bien que la plupart des habitués du WalkAbout sont de l’Océanie.

L’ambiance est très « rock », des concerts sont parfois organisés en première partie de soirée et c’est généralement suivi par du son qui va du généraliste - ce qu’on entend à la radio - aux classiques du rock. La semaine, le bar reste relativement vide - même s’il y a tous les jours du monde l’après-midi -  mais les week-ends, tout change. Toujours bondé de monde le vendredi et le samedi, c’est le dimanche que cela reste le plus extraordinaire.

En effet, le WalkAbout de Shepherds Bush est traditionnellement considéré comme l’after-party de The Church, une boite dont je parlerai plus loin. Autrement dit, quand on arrive à 16 heures le dimanche au WalkAbout, on s’aperçoit qu’il est déjà rempli de gens totalement bourrés et déguisés n’importe comment au beau milieu de l’après-midi; et ça, c’est vrai que c’est plutôt pas mal.

De plus, j’ai pu constater que l’alcool coûtait beaucoup moins cher que dans la plupart des autres bars de Londres. Tu pourras commander un Junk de plusieurs litres de bière pour à peine 13£. Moi, j’avais la Boomerang Card accessible pour quelques pounds, qui te donne 20% de réduction supplémentaire sur tous tes achats. Si je devais te conseiller un alcool à commander là-bas, ce serait le Snakebite Junk, un truc australien qui mélange bière et sirops et qui se boit tout seul.

Enfin, tu peux aussi commander de la nourriture telle que des frites, des potatoes ou ce genre de choses. Le prix est vraiment raisonnable et en plus, la qualité est étrangement bonne pour de la nourriture servie dans un bar de ce type.

L’usine à touriste, O’Neill’s de Soho
33-37 Wardour Street, London W1D 6PU

Un autre bon bar, mais cette fois-ci beaucoup plus touristique, est le O’Neill’s de Soho,  accessible depuis Piccadilly Circus. Il fait 3 étages et est toujours rempli d’individus du monde entier, car étant situé dans l’une des zones les plus touristiques de Londres.

Vu qu’il y a plusieurs pièces, il y a aussi plusieurs musiques qui tournent au même moment, ce qui te permet de changer d’air si celles d’une pièce te montent à la tête. L’ambiance est globalement tournée « rock » une fois de plus, et il y a régulièrement des concerts dans cette voie. Les gens sont généralement assez désireux de nouvelles rencontres et - moi qui pensait me fondre dans la masse - je me suis souvent fait aborder lors des soirées passées là-bas, que ce soit par des filles ou des garçons. En somme, c’est un bar rempli de touristes sympathiques qui sont conscients qu’il n’y a que des touristes à l’intérieur, ce qui doit faciliter la mise en contact.

Le problème avec l’emplacement de ce bar, c’est qu’il fait s’envoler les prix. Ainsi, tu devras payer 8£ pour entrer les weekends - oui, oui comme pour une boite, sauf que ça ferme à 1 heure - et tu devras payer ta bière tout ce qu’il y a de plus classique au minimum 3,5£. Mais bon, à mon avis ça vaut le coup d’oeil et si pour moi il n’y avait qu’un bar où aller dans la zone de Piccadilly, ce serait celui-ci.

La réserve à étudiant, Elk Bar de Fulham Broadway
587-591 Fulham Road, London, SW6 5UA

Tu as soudainement l’envie d’aller dans un bar bourré d’étudiants ? Et bien j’ai ce qu’il te faut. Le Elk Bar de Fulham Broadway est l’endroit idéal où aller le jeudi soir. Il est toujours bondé de gens - on a parfois du mal à se déplacer à l’intérieur - et l’ambiance est toujours présente. Côté musique, tu entendras tout ce qui est « in » en ce moment, et niveau décoration intérieure, c’est globalement tamisé ce qui fait contraste avec les tonnes d’écrans accrochés aux murs et donnant vraiment un aspect « tendance » au bar. Une fois de plus, les groupes d’individus qui s’y rendent sont globalement très ouverts et joyeux; ça parle fort et il est parfois difficile de s’entendre.

De plus, il y a de très bonnes offres sur les alcools. Je ne sais pas si c’est toujours d’actualité, mais quand j’y allais, il y avait systématiquement une offre à 4.5£ le Mojito, et ceci tous les jeudis. C’était une réduction de pratiquement 50% sur le prix normal ce qui n’est pas négligeable. Du coup, nous on ne s’enfilait que ça et on avait une sacrée haleine de menthe à la fin de la soirée.

Le pub typiquement anglais, DevonShire Arms de South Kensington
37 Marloes Road, London W8 6LA

Pour finir cette petite liste de lieux à visiter « avant de se la mettre sévère en boite », je ne pourrais pas me permettre d’oublier le DevonShire Arms de South Kensington. Ce petit pub typiquement anglais est un lieu beaucoup plus tranquille que les précédents. Tu peux y aller la journée ou le soir - mais pas trop tard, ça ferme à 23 heures - pour y boire quelques bières avant de continuer ta journée ou partir en soirée. Cette fois-ci, pas besoin d’hurler pour se faire entendre, l’ambiance reste très appréciable et j’en garde un bon souvenir.

Le style est vraiment anglais-vintage à l’intérieur et il y a même une petite terrasse pour fumer un gros joint. Les groupes sont par contre logiquement assez fermés entre eux, et l’état d’ébriété reste généralement assez contrôlé; ce qui n’est pas plus mal. Tu vas pas te la mettre tous les jours quand même ?

Ce pub à l’atmosphère détendue est celui que j’ai le plus apprécié, mais si tu aimes ce type d’ambiance, sache qu’il y a des endroits similaires qui longent tout Earls Court. Pour les avoir tous testés dans cette rue, je dirais qu’ils se valent globalement et que la bonne humeur est toujours présente à l’intérieur; la magie de Londres.

Les boites de nuit les plus inoubliables

Le meilleur, Fabric Club
77A Charterhouse Street, London EC1M 6HJ

Avant tout, il te faut savoir que le Fabric Club de Londres est considéré comme l’une des meilleures boites de nuit au monde. Pour être exact, elle est positionnée 2e mondiale par le très reconnu « DJ Magazine », et a déjà raflée la 1ere place. Ça, c’était pour la petite introduction.

Mais moi quand j’ai décidé d’y aller, je ne savais pas tout ça. On m’avait juste dit que c’était une boite plutôt pas mal, avec du bon son. C’était un dimanche soir, on avait un peu bu avant et on était parti voir ce que ça donnait.

Après une longue traversée - car c’est une boite qui me semble un peu enfouie dans les rues de Londres - on est finalement arrivé devant. L’entrée était à 10£ car on était dimanche, autrement tu devras payer au moins 20£ le samedi.

C’est en entrant à l’intérieur que j’ai compris que je n’étais pas dans une boite banale. Ce n’est pas si grand, mais quelle ambiance ! Le son est juste parfaitement bien mixé - tu ne peux même pas imaginer - les jeux de lumière sont simplement excellents, et les gens présents paraissent tout droit sorti de l’underground-side du fin fond de Londres.

C’était rempli de gens un dimanche, ce qui s’expliquerait facilement par la qualité globalement inégalable de cette boite de nuit. Un autre bon point est que l’alcool n’y était pas si cher. Quelque chose comme 4£ la bière, même prix pour l’alcool fort. Je ne comprends d’ailleurs toujours pas pourquoi; au vu de sa réputation, le Fabric Club pourrait demander beaucoup plus sans soucis.

Pour finir, en ce qui concerne les heures d’ouverture, la boite ferme à 5 heures le vendredi et le dimanche, et 8 heures le samedi. Tu trouveras rarement plus matinal à Londres.

Le club du lundi soir, Heaven de Charing Cross
9 The Arches, City of London, Greater London WC2N 6NG

Si vous ne savez pas quoi faire de votre lundi soir, il n’y a qu’un endroit où aller. Je parle évidemment du Heaven, situé juste à côté de la station de métro Charing Cross. C’est un gay-club qui s’ouvre à toutes les orientations le lundi, pour la soirée « Pop-Corn ». Pourquoi ce nom ? Aucune idée, mais ce que je sais c’est que l’ambiance est hallucinante là-bas.

La qualité du son est extraordinaire; le style varie et on passe de musiques qu’on peut entendre à la radio à des mixes monstrueux de dance-electro dans un enchaînement parfaitement exécuté. Attention aux basses, elles sont très puissantes et la première fois que j’y suis allé je me suis retrouvé sourd d’une oreille pendant plusieurs jours pour m’être approché un peu trop prés des enceintes.

Aussi, l’atmosphère est totalement décalée. Il ne faut pas oublier qu’on est à la base dans une boite gay, tu croiseras donc parfois des transsexuels et des mecs à poil - et non aucune fille à poil - dansant au milieu de tout le monde de manière tout à fait naturelle. Et ça, à condition de ne pas être homophobe, ça ajoute au côté « déjanté »‘ de la boite.

Il y a aussi des stripteaser - hommes et femmes - qui font leur show sur la scène pendant la soirée. En ce qui concerne la pièce principale, tu trouveras souvent des ballons géants et paillettes t’arriver en pleine gueule au beau milieu du dancefloor géant, et ça c’est vrai que c’est plutôt sympa. À côté de ça, il y a une autre pièce où tu pourras profiter d’une tout autre ambiance puisque c’est orienté Hip-hop, RnB. Après, pour ceux qui arrivent à « choper », il y a un lounge rempli de canapés super confortables, complètement coupé des autres pièces.

Tu es un petit chanceux, car pour toi j’ai retrouvé quelques vidéos que j’avais prises lors d’une soirée là-bas, elles sont assez représentatives de l’ambiance générale ; c’est par ici et par là ou même là.

Et attention, en exclusivité mondiale j’ai une technique simple pour te faire entrer gratos dans la boite. Il suffit d’aller sur le site officiel, de s’inscrire et de s’ajouter à la guest list de la soirée. Tu seras donc visible depuis une liste et il te faudra payer 1£ pour entrer grâce à ça, mais j’ai mieux. Nous, on avait la technique de la sucette pour distraire le caissier. S’il y a beaucoup de monde et que les caissiers sont ultra-stressés, dès que le gérant de la guest list trouve ton nom, n’hésite pas à demander si tu peux prendre une sucette posée dans le bocal juste devant la caisse, tout en récupérant ton ticket avant qu’il encaisse. Le temps qu’il réponde tu prends rapidement la sucette et t’éloignes, il met en général un certain temps à réaliser qu’il a oublié quelque chose, et tu seras déjà loin ! Ça a marché plusieurs fois dans mon cas. Comment ça on est pas à 1£ prés ?

La boite touristique, Tiger Tiger de Piccadilly Circus
Haymarket House, 28-29 Haymarket, London SW1Y 4SP

Il y a une bonne boite de nuit, un peu select’ mais surtout très touristique, dont il faut que je te parle. C’est le Tiger Tiger, situé à Piccadilly Circus. Pour y entrer, c’est moins simple qu’ailleurs. En effet, les videurs te demandent parfois d’être accompagné de filles. Et là tu me diras « Bas c’est comme dans toutes les boites, non ? » eh bien non. Ici, ils ne cherchent pas à ce qu’il y ait 1 fille pour 5 mecs, mais bien que ton groupe soit composé d’autant voir plus de filles que de garçons. Et c’est là qu’ils font la différence avec les autres.

Je te vois déjà insister auprès des videurs, mais sache que c’est inutile. Nous, la première fois on était bien sûr pratiquement que des garçons donc on s’était fait dégager direct. Dans ce genre de conditions, il te faut user de la fameuse technique de l’abordage de filles dans la rue pour t’aider à entrer. C’est la meilleure solution.

Une fois que tu as réussi ton coup, les portes du Tiger Tiger te sont grandes ouvertes, tu payes 15£ - non ça n’inclut pas la conso - « Un peu cher » tu me diras. Oui, mais sache que ça en vaut vraiment la peine. En effet, cette grosse boite, fournie de 5 pièces et ambiances différentes se caractérise par le fait qu’il y a énormément de filles à l’intérieur, ce qui est logique au vu de ce que je viens de te raconter. Pour tout te dire, tu as cette impression de voir beaucoup plus de filles que de garçons dés ton arrivée à l’intérieur.

Les conséquences logiques de cette règle sont que ce sont les filles qui t’abordent, te regardent, et te cherchent. Comment ça tu es une fille ? Et bien dans ce cas sache que ce sera toi qui aborderas, regarderas et chercheras du mâle en chaleur. L’alcool coûte cher, c’est bourré de touristes, mais l’ambiance est bien là. En plus, il y a beaucoup de pièces, tu passeras d’un endroit où tu te croirais tout droit sortir de la fièvre du samedi soir dans les 70s - dancefloor compris - à des pièces plus généralistes ou electro. Par contre, elle ferme assez tôt, à 3 heures du matin, il faudra donc vite profiter de cette bonne atmosphère.

la boite matinale du dimanche, The Church de Clapham Junction
Clapham Grand, 21-25 St Johns Hill, Clapham Junction, London, SW11 1TT

Tu ne sais pas quoi faire de ton dimanche après-midi ? Et bien j’ai une bonne idée pour toi. The Church, c’est la boite délirante ouverte uniquement le dimanche de midi à 16 heures; une « boite de jour » en fait. Pour y aller, il te faut donc te réveiller tôt, te construire un déguisement - car c’est fait pour les allumés, c’est limite proscrit de débarquer avec des vêtements normaux - puis d’y aller.

Pas grand chose à dire sinon que l’ambiance est vraiment délirante à l’intérieur. Se bourrer la gueule au réveil, dans une boite, c’est bizarre, mais quelque chose que tu te devras de vivre au moins une fois ! En plus, comme je l’ai dit précédemment, l’after-party de The Church se déroule systématiquement au WalkAbout. Ça te fait donc une grosse journée bien alcoolisée dont tu te rappelleras longtemps. Moi, c’était dans ce genre de soirée que j’ai eu la joie de perdre mon iPhone flambant neuf.

A:M Afterhours at Fire de Vauxhall
South Lambeth Road, Vauxhall, London SW8 1RT

La boite où tu es va fermer et tu ne sais pas où aller ? Et bien sache qu’il y a l’A:M Afterhours at Fire, juste à côté de la station Vauxhall. Cette boite gay mais straight-friendly est ouverte de 3 heures du matin à 11 heures; tu as donc de quoi faire.

Le son est très bon, ils passent généralement de la deep-house et de l’underground-house et malgré la petite taille de l’endroit, l’ambiance est bien présente. Quel que soit le jour, il y aura du monde, en général des « allumés » - comprends ici des individus qui ne s’enfilent pas que de l’alcool pour s’amuser - mais cela reste très sympathique. Les gens sont ouverts au dialogue et se connaissent entre eux pour la plupart; c’est le genre d’endroits où les clients sont toujours plus ou moins les mêmes.

Tu en as assez de faire le tour des bars et des boites de nuit ? Et bien sache qu’il n’y a pas que ça à faire la nuit à Londres.

Les autres activités nocturnes

Tu n’as jamais vu de comédie musicale ou tu apprécies simplement en voir de temps en temps ? Piccadilly est une excellente place prés de laquelle il y a des 10enes de comédies musicales que tu pourras aller voir. N’hésite pas à jalonner les rues afin de regarder les affiches présentes un peu partout.

Tu aimes les concerts ? Alors, pourquoi ne pas aller voir ton groupe préféré passer dans l’une des salles de concert ? Londres est l’une des plus importantes capitales d’Europe. Lorsque des artistes vont en Europe, ils passent presque systématiquement par Londres. Pourquoi ne pas en profiter ? Pour chercher des artistes en tourner, un bon moyen est de visiter le site officiel de l’O2 Arena.

Pour finir, sache que les vélos Barclays peuvent être utilisés la nuit. Autrement dit, tu pourras te balader dans les rues de Londres avec ces fabuleux vélos citadins, et pour pas cher ! N’hésite pas à lire l’article sur comment occuper ses journées à Londres pour savoir comment cela fonctionne.

Tu sais maintenant tout sur les manières d’occuper tes soirées à Londres. J’espère t’avoir aidé via mon expérience et que tu t’éclateras bien dans les prochains jours grâce à ce gros article.

Et bien sache que dans cet article, je parlerai de ce qui selon moi vaut le coup d’oeil; ce qui nous ramène à l’essentiel.

Personnellement, je ne suis pas du genre à me taper tous les musées et monuments pour avoir la joie de le partager avec mes amis du club de lecture. Que tu sois en vacances ou résident à Londres, je pense que cette petite liste personnelle devrait t’intéresser.

Les fabuleux musées de Londres

Dans cette belle et grande ville, il y a tout un tas de musées. Le bon point de l’Angleterre à ce propos, c’est qu’ils sont gratuits.

Évidemment, je ne te vois pas tous les faire, il y en a trop pour ton esprit paresseux. Pour moi, s’il ne fallait en retenir que quelques-uns ce serait naturellement les plus importants et reconnus à travers le monde.

Pour commencer, il y a le British Museum, qui est sans doute le musée majeur de la ville, il s’intéresse à l’histoire culturelle du monde entier. Si tu dois n’en visiter qu’un, c’est celui-là. Trop cool les pyramides ! Les esclaves, ça déchire !

Il y a aussi le Natural History Museum, très gros musée qui traite cette fois-ci de l’histoire de la nature en partant des dinosaures en passant par la  fabuleuse vie des oiseaux et des vieux poissons mutants.

Le Science Museum parle quant à lui de tout ce qui se rapporte à la science moderne et son histoire. Tu pourras explorer le fin fond du cerveau humain et remettre en question ta conception de la nature, la vie et même l’univers. Comment ça je m’enflamme ?

Les monuments majeurs de la ville

Londres possède quelques monuments que tu ne peux te permettre de rater. Comme pour les musées, il y a beaucoup à voir. Encore une fois, pour toi je n’ai gardé que l’essentiel.

Ainsi, il y a le Buckhingam Palace, la petite résidence officielle de la famille royale. Assez impressionant à voir, car très imposant, c’est un bâtiment incontournable.

Ensuite, tu pourras t’en prendre plein la vue avec l’horloge Big ben. Au cas où tu ne le saurais pas, c’est une énorme horloge située en plein centre de la ville supplantant le Palais de Westminster.

Pour finir ma petite liste, il y a le Tower Bridge, un superbe pont que tu as déjà dû voir en photo tellement il est mondialement connu. Et là tu te dis « Wouahouh un pont, j’en avais encore jamais vu avant ! Merci BoringDay ! » … Je suis vraiment trop sympa avec toi en fait.

Ça y est, tu as ta dose de culture « sérieuse » pour la journée ? Marre de tous ces musées et monuments ? Pas d’inquiétude, il y a bien plus que ça à voir à Londres.

Trois quartiers immanquables de la ville

Celui qui me vient en tête en premier est Piccadilly, la place touristique du centre de Londres. Toujours bondée de gens, il y a tout un tas de choses à faire et à voir là-bas. Tu pourras y manger le fameux « fish & chips » typiquement anglais dans un des restaurants, ou même aller voir une des célèbres comédies musicales qui s’éparpillent dans le quartier. C’est dans cette même zone que tu pourras trouver le China Town de Londres ainsi que le quartier gai, appelé Soho, où il y a une concentration folle de sexshops. En bref, c’est quelque chose à ne pas rater.

… Comment ça cette image est raciste ? …

Camden Town est aussi un endroit trop très touristique, mais dans un esprit plus « underground ». Tu pourras y acheter de tout et de rien, voir des spectacles de rue ou manger de la nourriture venant du monde entier tout en marchant. Moi, j’étais tombé par hasard sur un magasin totalement délirant - CyberDog - qui ressemblait étrangement à une boite de nuit incluant stripteaser en hauteur et grosse techno, le tout stylisé dans une ambiance ultra-futuriste; en pleine journée quand tu t’achètes des fringues, ça fait bizarre. Par contre, les produits qui s’y vendent sont de mauvaise qualité, j’en ai fait les frais. C’est quand même un truc à voir tant l’ambiance est totalement décalée par rapport aux autres magasins.

Après, Trafalgar Square est également une place importante où tu pourras admirer de jolis bâtiments et monuments tout en te faisant marcher sur les pieds par les milliers de touristes et où tu pourras en gêner plein d’autres en te mettant au milieu de leurs photos; et ça, c’est vrai que c’est plutôt cool. Comment ça moi aussi je suis qu’un touriste de merde ?

Il n’y a pas que ces trois quartiers à voir dans Londres, mais ils sont certainement les plus connus et donc ceux à explorer en premier.

Les autres choses intéressantes à faire

Parfois, il vient des moments à Londres où tu n’as plus grand-chose à faire pendant la journée. Bas oui, t’en as plein le cul de visiter des monuments et t’aimerais juste trouver quelque chose d’un peu original à faire. Voilà quelques idées tirées de ma propre expérience.

Pourquoi ne pas aller se reposer à Hyde Park ? Ce gigantesque parc est un endroit idéal pour méditer sur la vie, courir, jouer au football ou simplement s’endormir dans l’herbe. Par contre, évite de te foutre sur les chaises longues mises gentiment à ta disposition dans le parc. Nous, on s’y était posé un petit moment avant que quelqu’un débarque pour nous réclamer de l’argent. Ce n’était en effet pas gratuit. La meilleure technique pour éviter de payer ? Faire semblant de ne pas parler anglais et partir l’air de rien. Dans mon cas, ça avait bien marché.

Tu pourrais aussi faire un tour par le London Eye - juste à côté de Big Ben - et pour un peu plus de 10£ admirer la vue extraordinaire depuis cette grande roue vraiment très massive. Comment ça c’est cher ? Attends, faut bien se faire pigeonner un peu des fois, ça te rappelle à quel point la société de consommation est toujours là pour t’enculer profondément.

Tu as comme une petite envie de te dégourdir les jambes ? Alors, n’hésite pas à utiliser les merveilleux vélos urbains Barclays disponibles partout dans le centre. Il te suffit d’une carte bancaire et tu peux te lancer dans la minute. La réservation du vélo est de 1£ et c’est 1£ de plus les 30 premières minutes. Ensuite, le prix augmente de manière exponentielle; autrement dit, je ne te conseille pas d’en faire une journée entière si tu ne veux pas payer une fortune à la fin. Il est préférable de faire des petites sessions puisqu’à chaque fois que tu reposeras ton vélo pour en prendre un autre le prix n’augmentera pas. Ça, c’est de l’astuce béton, je sais. Et si jamais tu te perds à vélo, je te conseille de vite retrouver ton chemin avant de voir ton argent disparaitre progressivement de ton compte !

Tu te sens d’attaque pour perdre tout ton fric bêtement ? Va donc faire un tour dans un des Casinos de Londres. Il y en a par exemple plusieurs à Piccadilly Circus. Moi, j’avais perdu plein de tunes dans la joie et la bonne humeur. En plus, la carte de membre était gratuite. Alors ça pour une bonne nouvelle…

Tu aimes regarder des films ? Et bien, figure-toi qu’à Londres le cinéma, ça coûte trois fois rien; quelque chose comme 11£-13£ la place. En bref, il te faudra casser ta tirelire si tu comptes aller voir un film, mais sache qu’en fouinant un peu, j’avais avec quelques amis trouvé une technique pour réduire le prix de 50% dans certains cinémas. Il te suffit de posséder une carte prépayée orange et de composer un numéro pour réserver un code promo; renseigne toi auprès de l’opérateur si jamais tu veux de bonnes réductions à ce niveau.

Envie de shopping ? Inutile de préciser que tu pourras en faire partout à travers Londres. Moi, j’avais un bon quartier pour ce genre de choses qui mêlait boutiques de luxe avec magasins de fringues plus standard; c’est South Kensington. Si tu ne sais plus où aller, n’hésite pas à y faire un tour.

Tu aimes la culture latine ? Tu voudrais acheter de la nourriture qui vient tout droit de là-bas ? Alors la rue idéale, c’est bien Portobello. J’avais eu pas mal de mal à la trouver, elle est un peu enfouie. En plus, tout ça c’était juste pour acheter un putain de paquet de farine avec un nom vénézuélien-zarbi. Je te souhaite donc bonne chance dans cette quête si la nourriture sud-américaine t’intéresse – ça te cramera bien 3 heures de ta vie !

Tu te dis que ton anglais n’est pas encore tout à fait au point ? Et bien sache que j’ai deux belles solutions pour toi. La première s’appelle Callan School et est une école d’anglais très réputée à Londres; ils utilisent une méthode très particulière basée sur la répétition intensive pour te faire évoluer. Plusieurs amis ont participé aux cours et m’ont confirmé que cela fonctionnait bien. Par contre, il faut y mettre le prix. Comme moi, tu es trop pauvre pour ce genre de choses ? Alors sache que juste en face de la station de métro Earl’s Court, il y a une superbe école d’anglais qui propose ses cours pour 25£ par mois, ce qui est quasiment du bénévolat. Par contre, il faudra que tu arrives à l’avance là-bas, car les cours ont beaucoup de succès et il n’y a pas de place pour tout le monde.

Tout ça ne te suffit pas ? Tu ne trouves pas une seule de mes idées intéressante ? Bas alors va bosser et arrête de m’emmerder comme ça. Comment ça t’es en vacances ?

Voilà, je n’ai plus vraiment de choses à ajouter dans la manière d’occuper sa journée au beau milieu de Londres. Tu n’as pas d’idée sur ce que tu peux bien faire ce soir ? Alors la suite, c’est par ici.

Il faut savoir que là-bas, tu es généralement très mal payé lorsque tu es un immigré tout frais.

En fait, si ton anglais n’est pas au point et que tu n’as pas des qualifications extraordinaires, n’espère pas trouver autre chose que de la plonge, de la cuisine ou au mieux une place en tant que serveur.

Mais où chercher ?

Déjà, il y a un site référence en Angleterre pour chercher du boulot, c’est GumTree. Tu y trouveras beaucoup d’offres à toutes heures de la journée. Si à un moment donné tu t’ennuies et que tu es près de ton ordinateur, alors n’hésite plus.

Aussi étonnant que cela puisse paraître, si tu as les capacités de faire un boulot spécifique et que ton anglais n’est pas trop mauvais, tu peux trouver de bonnes offres sur GumTree. J’avais par exemple dégoté une interview pour devenir développeur informatique grâce à ce site.

Plus farfelu, tu peux tomber sur des annonces qui te proposent des boulots à la journée; c’est comme ça qu’on finit dans un laboratoire universitaire à devoir courir avec plein de fils branchés sur le corps.

Sinon, le mieux reste encore de se déplacer soi-même avec ses CV afin de décrocher quelque chose. Personnellement, c’est ce que j’avais privilégié. Au bout d’un jour d’investigation, deux employeurs m’ont appelé au même moment. On m’a dit que j’avais eu beaucoup de chance, mais au final je me suis fait exploiter, comme tout le monde.

J’ai fini en tant que plongeur dans la fameuse chaîne de cuisine japonaise Wagamama, un truc qui n’existe pas en France. L’ambiance était sympathique et si tu ne sais vraiment pas où aller je te le conseillerais; on évolue assez vite vers le stade de « cuisinier », qui est un statut déjà moins rabaissant que celui qui ramasse et nettoie la merde de tout le monde. C’est aussi mal payé par contre.

Comment ça tu veux pas faire de la plonge ? Et tu veux être bien payé en plus ? Et bien figure-toi que c’est possible. Après quelques semaines passées à Londres, j’ai pu apprendre pas mal de choses à ce propos.

Le Saint-Graal de l’immigré à Londres, c’est une chaîne de sandwicheries appelée « Prêt-à-manger » - prononcé Prétahmangeye - qui paie vraiment très bien ses employés comparé aux autres boulots du genre. Je te conseille très fortement d’aller y faire un tour.

Tu peux soit déposer ton CV directement à l’intérieur d’un établissement ou sinon aller au centre de tous les établissements de la chaîne de Londres, à l’intérieur même de la station de métro Victoria. Et pourquoi je te raconte ça ? Et bien figure-toi qu’il y a toute une tactique qui peut jouer en ta faveur pour être pris.

Au centre des « Prêt-à-manger » à Victoria, tu trouveras un employé chargé du recrutement. Officiellement il n’est là que pour te guider vers les ordinateurs où tu devras remplir une fiche afin de postuler. Son objectif caché est d’analyser si tu serais un bon employé ou pas; il te parle un peu pour voir ton niveau d’anglais, si tu as une attitude positive et bien sûr si tu as pas trop une sale gueule, ce qui ferait fuir le client le cas échéant.

Au niveau du travail en lui-même, tu seras soit à la caisse, soit en train de préparer des sandwiches en arrière-boutique. Il y a aussi de fabuleuses perspectives d’évolution - et une meilleure paye à miroiter - puisqu’on peut monter les échelons.

Oui, c’est un peu comme à MacDonald’s, mais en mieux quand même. Je connais quelqu’un qui a réussi à évoluer de la sorte en à peine 2 mois alors qu’elle n’en espérait rien. Il suffit d’être motivé et de montrer qu’on aime son travail; enfin de montrer qu’on sait faire semblant de grave kiffer faire des sandwiches.

Comment ça tu t’es fait recalé comme une merde ? Et bien écoute, j’ai une autre solution pour toi, petit chanceux de français. Il y a une chaîne de boulangeries très présente dans Londres qui s’appelle ChezPaul. Et chez Paul, ils adorent les Français ; ça doit plaire aux clients.

Je te conseillerais donc de postuler également dans ce coin-là, tu peux le faire directement via leur site Internet. La paye n’est pas faramineuse comme à « Prêt-à-manger », mais ce sera toujours mieux que de la plonge.

Et une fois que j’ai trouvé ce boulot extraordinaire ?

Tu l’auras bien compris en voyant tes premières fiches de paye; le système anglais n’est pas du tout le même que le français. Si tu ne possèdes pas de National Insurance Number, tu paieras de très lourdes taxes qui seront déduites de ta paye.

Comment ça j’aurais pu le dire avant ? Allons, allons, pas de panique. L’argent que tu ne gagnes pas ici te sera redistribué sur demande ou au bout d’un certain temps via ta paye quand tu auras récupéré ce fameux NINo; et ça, c’est vrai que c’est plutôt pas mal.

Le problème avec ce système, c’est que ça prend un peu de temps de se faire attribuer un NINo. Il te faut appeler un numéro afin de prendre un rendez-vous quelques jours plus tard dans un Job Centre - sorte de Pôle Emploi à l’anglaise - dans lequel ils constitueront un dossier.

0845 600 0643

… Pour t’éviter d’en chier
à trouver ce putain de numéro … 

Tu recevras ensuite ton NINo par la poste et ton travail sera enfin récompensé à sa juste valeur; soit un salaire quand même assez misérable en général.

Et là tu me diras « Mais je parle pas anglais moi ? Comment je vais faire au téléphone ! ». Et bien sache que oui, c’est difficile de piger ce qu’on te raconte au téléphone quand tu viens de débarquer dans ce pays. Moi, j’avais demandé à une copine australienne de parler à ma place, et je te conseille de faire la même chose; les joies de la vie en auberge de jeunesse.

Ça y est, tu as un boulot ? Tu ne paies plus trop de taxes ? Et bien maintenant que tu n’as plus vraiment de temps libre, pourquoi ne pas parler de ce qu’on peut bien foutre à Londres en dehors du boulot ? Et c’est par ici que ça se passe.

Avant toute chose, il faut savoir ce qu’est exactement Londres. Cette ville est le centre financier de l’Europe. Là-bas tout coûte plus cher et la population est globalement assez bourgeoise. Extrêmement cosmopolite, elle est aussi une très bonne ville pour faire la fête, quel que soit le jour ou même l’heure. C’est aussi - point crucial - le seul pays anglophone à proximité de la France.

Convaincu ? Alors n’hésite plus. Fais tes bagages et commence à te préparer psychologiquement à vivre quelque chose de totalement différent du village moisi où tu résidais jusque-là.

Moi, j’y ai vécu un petit moment et ai dû demander des conseils à des amis ayant habité là-bas pour organiser mon voyage. Une semaine après j’étais dans l’avion; ce n’est donc pas très compliqué.

Internet ne manque pas de sites expliquant comment partir en Angleterre, mais on trouve peu d’expériences personnelles, expliquant simplement les choses à faire de manière chronologique pour habiter dans cette fabuleuse ville. Je me propose donc de partager ici et maintenant mon expérience.

Cette expérience s’adresse surtout à tous ceux qui partent sans aucun organisme, en freestyle et sans posséder un anglais faramineux.

Les prérogatives pour se lancer dans l’aventure

La première chose à vérifier est que tu as une carte d’identité à jour. Pas besoin de passeport, mais on oublie trop souvent qu’avec une carte d’identité périmée, on ne passe pas les portes de l’aéroport, où qu’on aille.

Maintenant, si tu veux réellement partir vivre à Londres, il te faudra réserver un minimum d’argent afin de tenir là-bas sans travail; car un boulot, comme partout, ça ne se trouve pas en un claquement de doigts. Moi j’avais prévu 1500€ mais je pense que 1000€ sont suffisants pour y rester un peu plus d’1 mois. Ça te permettra aussi de pouvoir te payer ton billet de retour si jamais tout foire.

Tu as verrouillé cet argent ? Bien, tu es maintenant prêt à organiser le voyage.

Ce qu’il faut faire avant de partir

Le premier réel pas pour partir, c’est acheter ton billet d’avion. Pour ça, il y a deux bonnes compagnies lowcost à ta disposition; EasyJet et RyanAir.

Personnellement, j’avais choisi EasyJet à destination de London Gatwick. Oui, car à Londres il y a plusieurs aéroports et aucun n’est dans la ville elle-même. On m’avait conseillé de choisir Gatwick, car c’était le plus proche du centre de Londres et qu’il possédait une ligne ultra-directe vers ce dernier; avec un peu de chance, tu pourras trouver des billets jusqu’à moins de 30€.

Une fois que tu as trouvé ton fabuleux billet d’avion vraiment pas cher, il te faut acheter le billet de train qui t’amènera jusqu’au centre, juste devant le métro. Pour ça, il y a le Gatwick Express; ça coûte un peu plus de 15€ et c’est très simple à réserver sur le site. Tu n’auras même pas à te soucier de si tu le rates puisqu’il passe une fois toutes les 15-20 minutes à l’aéroport.

Te voilà maintenant prêt à faire une longue ligne droite de la France vers le métro de Londres.

Mais avant de partir, il te faut prévoir quelques trucs indispensables. Moi, j’avais préparé un petit dossier contenant des CV rédigés en anglais à distribuer en masse et une photocopie de ma carte d’identité en cas de vol. Il fallait y penser !

N’oublie pas de laisser un espace pour le numéro de téléphone sur tes CV; l’idée, c’est de prendre un numéro directement là-bas une fois que tu y seras.

Ensuite, il faut penser à l’avance à échanger tes euros contre des pounds (livres-sterling). Souvent, les gens y pensent au dernier moment avant de partir, voir même après, mais il faut savoir que les taux changent selon l’endroit où tu vas convertir ton argent; dans les aéroports tu te fais généralement totalement baisé, dans la ville un peu moins.

Mais le mieux, c’est de demander des pounds directement à ta banque. Tu les appelles pour les prévenir de la quantité que tu veux et ils mettent quelques jours pour récupérer la devise. Après, il n’y a plus qu’à aller chercher le tout, au meilleur taux qu’il te sera possible d’avoir.

Évidemment, tu te feras toujours un peu enculer, même si c’est ta banque qui s’en charge. Mais bon ça tu peux rien y faire, c’est la vie.

Moi, j’avais pris à peu près 600£ directement en liquide. Je laissais le reste sur mon compte afin de retirer s’il venait à ce que je n’ai plus rien trop rapidement là-bas.

Il ne te reste plus qu’une chose à faire; réserver l’auberge de jeunesse où tu résideras. Il y a beaucoup d’auberges au centre de Londres, mais sache que si tu vises un prix trop bas, tu te retrouveras dans un environnement relativement immonde; beaucoup d’amis m’ont fait partager leur expérience désastreuse à ce propos.

Je m’étais bien fait conseiller et me suis retrouvé dans le quartier Earl’s Court au Barmy Badger Backpapers. Cette auberge me coutait 110£ par semaine pour un dortoir à 6 individus, ce qui n’est pas excessif sachant que j’étais à quelques stations de Victoria; le coeur même de la ville.

J’ai donc envoyé un email aux propriétaires afin de réserver tout ça.

Cette auberge n’est pas luxueuse, mais très conviviale; c’est là-bas que j’ai rencontré la plupart de mes futurs amis de Londres. La majorité des résidents sont Australiens, mais on y voit de toutes les nationalités.

L’ambiance est particulière puisque les personnes qui y viennent restent le plus souvent plusieurs mois voir plusieurs années. En bref, tout le monde se connait et il s’y tient une très bonne atmosphère, on croirait presque faire partie d’une grande famille.

Pour quelques exemples concrets, lorsque quelqu’un part alors qu’il était là depuis plusieurs mois, il y a systématiquement une petite fête d’organiser à l’intérieur même de l’auberge. Aussi, les gens circulent dans les chambres et vont voir les autres comme si chaque chambre était en fait une véritable collocation. En bref, c’est quelque chose à ne pas rater si vous allez à Londres.

Ça y est, tu as tout prévu et tu es maintenant prêt à partir et peut-être ne plus jamais revenir. Fais ta valise, et en avant les histoires !

Les premières choses à faire là-bas

Ça y est, tu as pris l’avion, puis le train et en plus l’hôtesse était plutôt pas mal ? Comment ça tu es une fille ? Suis donc le panneau « Underground » en sortant de la gare et laisse toi guider.

Une fois arrivé dans le métro plusieurs choix s’offrent à toi; s’il n’est pas trop tard, tu peux en profiter pour prendre la fameuse Oyster Card au guichet. S’il est un peu tard, tu peux simplement prendre un aller simple sous la forme d’un ticket jetable avec les guichets automatiques. Ça fera 4£, et c’est là que tu réalises à quel point Londres coûte cher.

Mais la Oyster Card, c’est quoi ? C’est la carte de métro que tout bon Londonien se doit de posséder ! Tu peux la recharger comme bon te semble ou même prendre un forfait à la semaine qui te coutera un peu plus de 25£ par semaine. Oui, tu as bien calculé, 1200£ par an seulement ! Le plus gros avantage de la Oyster Card est qu’elle te permet de réduire considérablement le prix d’un voyage en métro, d’à peu près la moitié.

On te demandera 5£ pour la carte, que tu pourras récupérer en la rendant une fois ton voyage terminé; ce n’est qu’une caution. Ah ben ça c’est super sympa alors ! Ils te rendent l’argent pour la carte, mais te font payer 4£ un aller simple sans Oyster; tout est si logique dans ce beau pays…

Un autre truc primordial à faire est de récupérer un numéro de téléphone anglais. Il suffit que tu te rendes dans un phone store et que tu demandes une prepaid sim card; ils font en général de bonnes offres incluant un téléphone basique avec une carte sim pour 15£-20£. Tu pourras enfin placer ton tout nouveau numéro sur tes CV que tu n’as pas oublié d’emporter avec toi !

En exemple de phone store, il y a un Carphone Warehouse dans la rue principale à Earl’s Court, à gauche en sortant du métro; au cas ou tu aurais dans l’idée de vivre dans le coin.

En fait, le gros avantage de Earl’s Court est bien sa forte concentration d’établissements utiles dans une même rue. Il y a une école d’anglais, une salle de gym, 2 cybercafés, un KFC, Burger King et MacDonald’s - le paradis des obèses et des geeks - pour ne citer que quelques exemples. En bref, un bon endroit où résider.

Toutes mes félicitations ! Tu viens officiellement de devenir un Londonien à part entière, avec un endroit pour dormir, une carte de métro pour te déplacer sans trop te faire plumer, et même un numéro de téléphone anglais.

La prochaine étape ? Trouver un boulot. Et c’est dans l’article suivant que ça se passe.

… Du calme, du calme …

Eh oui, on parle bien ici de la plus grande ville de catalogne, et d’une des plus belles villes au monde ! Rien que ça.

… Comment ça mon image est dépassée ? …

Pour la petite histoire, j’avais à la base projeté avec quelques potes de faire un road-trip en Espagne. On partait théoriquement de Barcelone pour ensuite longer toute la côte est de l’Espagne puis revenir en passant par Madrid. Finalement, comme on était jeune et insouciant, en voyant cette ville on a décidé d’y rester. Ça coûtait moins cher en essence, ça évitait de se perdre en chemin et puis c’est vrai que c’est sympa par ici.

« Mais où je suis bordel ? »

Le détail qui tue c’est qu’on ne comptait pas résider dans un hôtel. On était vraiment parti en freestyle, sans trop d’argent et sans rien réserver, et avec la ferme intention de vivre au jour le jour pendant cette longue semaine.

… Vivre au jour le jour, c’est toute une philosophie ! …

Pour la petite anecdote, le peu de Français qu’on a pu rencontrer là-bas nous disaient toujours « Trop cool votre trip ! Nous on est à l’hôtel c’est vachement moins original » – Oui mais permet moi de te dire que dormir tous les jours dans une bagnole à 4 avec plein d’affaires autour, dans la pratique c’est plutôt insupportable dur.

… Ça passe tranquille ! …

L’image de l’aventurier toujours frais, vivant au gré du temps est bien un mythe.

… Je m’y voyais déjà ….

Par chance, on était parti en mai, ce qui nous a épargné du froid. C’est déjà ça !

Mais alors, comment se loger gratuit à Barcelone ?

Évidemment, on avait prévu une super tente Quechua quand même. Ben oui, on n’avait pas loupé la fameuse pub du truc qu’on jette en l’air et qui se déplie tout seul, on est jeune, mais prévoyant.

« Woaaaah, trop facile ! »

Ce que la pub oublie de montrer c’est les 3 putains d’heures nécessaires pour la remettre dans son sac d’origine; sans compter le temps pour piger le mode d’emploi.

Puis c’est aussi au moment de chercher une place pour cette foutue tente qu’on a réalisé que Barcelone c’était comme qui dirait une grande ville sans aucun espace naturel à l’intérieur. Ben oui, pas très malin les voyageurs finalement …

Et c’est comme ça qu’après plusieurs heures de recherche on finit sa première nuit à dormir dans une tente en pleine zone industrielle. Mais le meilleur moment aura été d’être réveillé par le doux chant des oiseaux camions qui n’hésitent pas à te fixer du regard. « Qu’est-ce qu’ils branlent ici ces touristes ? »

Là tu te dis « Mais il est trop pourri ton voyage ! Et où sont les astuces pour voyager pas cher là-dedans ? » … Attends attends, ça va arriver ! Tu devines déjà que quand on ne veut pas payer, on se retrouve pas dans le premier palace venu.

… Je sais, je sais, tu es déçu …

Oui car, nos petites techniques pour ne rien dépenser sont venues progressivement, c’est pour cela que je raconte tout chronologiquement !

Les premiers jours sont donc les pires. On payait le parking la journée et on cherchait désespérément une place le soir. En plus, on faisait que se perdre tout le temps dans cette foutue ville. Et si je te raconte tout ça, c’est pour t’éviter de faire la même erreur.

Finalement, après avoir fait une légère overdose sur le fait de tout payer; et après s’être presque fait avoir par des gitans qui nous tendaient des formulaires « SOS Handicapé » pour mieux nous tirer notre fric pendant qu’on signé leur truc, on a décidé de réfléchir un peu.

… Prit la main dans le sac, les manouches ! …

On a donc beaucoup réfléchi, j’en avais mal à la tête et on a réalisé qu’en face de la plage de Barcelone, à un moment donné, il y avait un MacDonald’s et son fameux parking ! On posait donc la voiture là, et on se prenait un petit Sundae® pour se donner bonne conscience; après tout, le parking est réservé à la clientèle.

… Car MacDonald’s ne sert pas qu’à devenir obèse ! …

Cette technique est infaillible, tu poses la voiture, tu prends un petit truc et tu peux la laisser là jusqu’à la fermeture du fast-food, aux alentours de 22 heures; et en plus, c’est en face de la plage.

« C’est vrai que c’est pas con ! »

Je sais, je sais, tu te dis que cette idée est totalement géniale. On parlera de ce que tu me dois plus tard …

Ensuite il fallait trouver une solution quand on approchait des 22 heures fatidiques. Après analyse, on a constaté que les parkings de la ville devenaient gratuits à partir du début de soirée jusqu’au petit matin. Dingue ! Tout concordait.

… Trop simple comme plan …

Finalement, on se plaçait sur le parking juste en front de mer à côté du fast-food le soir, et pour 0€.

« Ça c’est des bonnes vacances qui s’annoncent, et pour pas cher ! »

… Mais bon ça c’était avant qu’on se fasse réveiller par les flics un beau matin. Ils nous ont bien fait comprendre que ça faisait trop SDF de dormir devant la plage dans sa voiture et qu’il fallait aller s’entasser avec les pauvres plus loin, dans les parkings plus moches et retirés … Un détail quoi !

… Fallait vite dégager d’ici quoi …

Et là tu te dis « Mais au fait, tu vivais dans une voiture pendant une semaine, et où tu te lavais ? Sale dégueulasse ! »

Et bien il y a une solution à cela aussi ! La plage de Barcelone est très bien fournie en douches. Nous on se pointait en début de soirée sur la plage avec le shampooing et le savon et c’était le grand nettoyage. Tous les passants se foutaient de notre gueule, mais au moins, on était propre.

« Grâce à cette technique, je me sens propre et fraîche ! Merci BoringDay ! »

Donc, vous l’aurez bien compris, notre QG se situé sur le front de mer. On déplaçait la voiture vers 8 heures en se réveillant puis à 22 heures et on se lavait sur la plage. Grâce à ça je peux dire « J’ai dormi en front de mer à Barcelone, c’était super génial ! » – après si les gens posent des questions sur les détails, il faut rapidement changer de sujet ou pousser des cris d’animaux pour étouffer l’affaire.

… T’inquiètes, les cris d’animaux ça marche ! …

On avait donc en quelque sorte un logement. Mais que peut-on bien foutre à Barcelone ? Et bien plein de choses ! Voici la liste des trucs intéressants à voir; de manière générale on y accédait à pied, car ça coûte cher l’essence on adorait marcher

Au niveau culturel, ça vaut quoi Barcelone ?

Quand on parle de Barcelone, il y a un nom qui doit automatiquement vous venir à l’esprit, celui d’Antoni Gaudi. Ce mec est un architecte fou furieux qui a construit la moitié des oeuvres importantes de la ville.

… Et en plus, il était plutôt beau gosse ! …

Ces oeuvres sont vraiment originales et on sait qu’on passe à côté d’un immeuble dessiné par Gaudi en un clin d’oeil, de par la forme qu’il leur donne. Il adorait la nature et les petits oiseaux qui chantent donc son style reste globalement proche de cette nature qu’il aimait tant.

Dans ses oeuvres majeures, on retrouve la Pedrera qu’il a dû dessiner juste après s’être fumé un bon gros joint, c’est un bâtiment vraiment incurvé et totalement original.

Il y a aussi la Casa Batlló que je mettrais dans la même catégorie – ça devait être pendant la redescente.

Le problème avec ce genre de bâtiment c’est que l’entrée est payante et loin d’être bon marché. Il faudra compter entre 15€ et 20€ pour la Pedrera, si vous êtes trop pauvre pour ça, ou que vous n’êtes simplement pas fan d’architecture, vous pourrez toujours l’admirer de l’extérieur, c’est déjà ça…

« C’est nul l’extérieur … »

Mais cet entêté ne s’est pas arrêté à des bâtiments un peu zarbi. Un beau jour il a décidé qu’il allait construire une cathédrale, « Normal ! » vous me direz. Cette cathédrale s’appelle la Sagrada Familia et est l’un des plus gros symboles de Barcelone; vous vous devez de la voir. C’est d’ailleurs à cet endroit que les gitans ont tenté de me tirer mon fric…

Hélas, le petit Gaudi n’a pas pu voir son oeuvre achevée puisqu’il est mort avant. Bas oui, ça arrive parfois. Résultat, un autre a repris la construction, mais sous un style différent. Ça donne un résultat assez chelou. Aujourd’hui la construction de la cathédrale n’est toujours pas terminée. Et oui, il faut payer si vous voulez vous approcher de près alors, sortez votre appareil photo, et utilisez le zoom si vous êtes toujours aussi pauvre que tout à l’heure.

« Grâce à mon zoom, je ne paye jamais rien ! Merci BoringDay ! »

La dernière oeuvre majeure de ce petit génie que j’ai eu l’occasion d’admirer est le Parc Guell, encore un truc magnifique à ne pas rater. Une sorte de gros jardin avec plein de couleurs et de formes originales – le paradis des camés en somme.

Évidemment, il n’y a pas que du Gaudi à voir à Barcelone, il y a plein de musées ! Là tu me diras « Mais j’en ai rien à branler des musées, je veux faire la teuf moi ! » – Patience, ça va arriver. Il faut bien remplir son cerveau de trucs un peu culturels avant de se noyer dans l’alcool.

Les musées à Barcelone, ça coûte cher, plus ou moins les mêmes prix que les bâtiments de l’autre psychopathe de la nature. J’ai eu la chance d’en voir deux…

Au fin fond des petites rues étroites de la ville, il y a le musée consacré à Picasso, qui apparemment a vécu vite fait à Barcelone. Il y a plein d’oeuvres qui valent des millions à voir et c’est plutôt supersécurisé. Bref, je vais pas vous faire un dessin, tout le monde connait Picasso.

Moi j’ai été particulièrement impressionné de ce qu’il savait faire alors que ce n’était qu’un adolescent. Un grand malade de la peinture ce mec.

La ville compte un autre personnage dont elle est très fière, c’est Joan Miró. Il fait dans l’art contemporain, et plus exactement le « surréalisme » – vous savez les mecs qui explosent un mur avec un canon et qui disent « C’est de l’art » après. Oui c’est ce genre de mecs.

« Qui a fait un trou dans mon putain de magasin ?! »

On peut voir quelques-unes de ses sculptures à travers les rues de Barcelone, certaines sont gigantesques et assez sympathiques à voir. Moi, j’ai eu l’occasion de visiter le musée qui lui est dédié.

Ce qui m’a le plus stupéfait, c’était une de ses oeuvres où il avait mis de la peinture sur ses mains puis les avait foutus sur une toile super large. C’est tout. Alors, je me suis dit « Mais comment ce connard a fait pour que ça vaille plein de fric ce bordel ?! » et je sais que beaucoup auraient pensé la même chose, mais bon au fond, c’est de l’art à ce qu’il paraît.

… Une autre oeuvre de miro …

Un autre truc intéressant à voir à Barcelone, c’est le stade olympique. Bas oui, Barcelone a accueilli les Jeux olympiques en 1992 et le stade placé en hauteur par rapport à la ville est vraiment magnifique à voir. Nous, on y est allé en voiture.

C’était une mauvaise idée, on a fini par se garer sur une place réservée aux bus sans s’en rendre compte et 5 minutes après elle avait disparu. La fourrière à Barcelone, c’est 200€.

… A qui le dis-tu …

En parlant de stade, il y a aussi le fameux stade du FC Barcelona – le Camp Nou – à ne pas rater; parce que bon c’est un peu le 3e plus grand stade du monde. Je l’avais trouvé particulièrement gigantesque. En plus, il y a une énorme boutique pas cher du tout dédiée au club juste à côté, tu peux même faire semblant de tenir une coupe du monde. Comment ça c’est ridicule ?

… Il est vraiment super ce stade ! …

Mais niveau détente, qu’est-ce qu’on peut bien foutre par ici ?

Après toute cette culture acquise et cet argent perdu, on méritait bien un peu de détente ! Alors souvent, on allait se reposer prêt de notre voiture, sur la plage. C’est là qu’on réalise que les plages de Barcelone ne sont vraiment pas comme les autres.

La plage est bourrée de vendeurs ultra casse-couilles qui crient le nom des produits qu’ils vendent tout en zigzaguant entre les touristes qui tentent de dormir. La régularité des passages est vraiment impressionnante – toutes les 2 minutes voir moins – et on peut acheter de la noix de coco absolument pas fraîche en passant par des bières chaudes ou même des massages faits par des petites asiatiques immigrées, pour trois fois rien ! Un bon plan je te dis.

Dans la rue, prés de la plage, ce sont des vendeurs d’un autre genre qui te harcèlent. Tu passes tranquillement en sifflotant One More Time et tu entends toutes les 5 minutes « Marijuana ?« , voir même « Cocaïna ? » de temps en temps. Et plus on s’approche de la nuit, plus ce genre de dealer se multiplie. Au moins, les camés de service n’auront pas à chercher bien loin pour se prendre leur dose quotidienne de cocaïne coupée aux herbes de Provence.

Moi, j’avais même croisé un dealer de bière une nuit, il les cachait dans les poubelles en front de mer et m’en avait proposé quelques-unes. Ils sont totalement dingues ces Catalans.

Et là, on arrive à la partie qui t’intéresse le plus; qu’est-ce qu’on peut bien foutre le soir à Barcelone ? Et bien, figure-toi que l’ambiance est bien présente dans cette ville ultra cosmopolite.

L’une de nos premières sorties, on l’avait faite au Gran Casino de Barcelona situé toujours en front de mer – Bas oui, on adorait vraiment cette partie de la ville. Là-bas, ça grouille encore de dealers et ils ont plus tendance à te sortir des « Cocaïna ? » que des « Marijuana ?« , c’est fou l’inversion des tendances parfois …

Dans ce casino, on ne rigole pas. Un de mes amis s’est fait foutre dehors par la sécurité 5 secondes après être entré, car il avait un trou à son jean – t’inquiète pas, il est revenu avec un autre jean après et il a pu claquer ses tunes comme tout le monde. En ce qui concerne les mises, il te faut 5€ minimum pour faire un pari sur la roulette, c’était beaucoup pour des pauvres comme nous.

Au final, on est reparti totalement dépouillé… Mais au moins, on avait vécu un truc fort ! On aurait largement pu se payer une nuit à l’hôtel à la place, mais on n’en avait rien à foutre, on était jeune et insouciant.

« Mon dieu, qu’est-ce que je viens de faire ? … »

Une autre nuit à Barcelone, j’ai fait ma première entrée dans une boite de nuit. Et attention, c’est très facile d’entrer dans une boîte un peu upper pour 0€ quand on est un touriste, il suffit d’attendre.

… Et on attend …

Il y a des bookers partout sur le front de mer et Las Ramblas, une énorme rue piétonne que vous ne pouvez pas rater en plein centre de la ville – cette rue est d’ailleurs remplie de putes filles de joie à partir de 22 heures, mais bon, ça c’est un détail …

« Hey Baby ! »

J’ai aussi remarqué qu’à cet endroit il y avait un taux assez élevé de pickpocket, il faudra donc faire attention à ton porte-monnaie si tu comptes passer par là.

… Une diversion vraiment parfaite …

Nous, on était resté près du front de mer ce soir-là, car il y avait pas mal de boîtes apparemment assez branchées dans la zone, non loin du casino. Plusieurs bookers nous avaient abordés pour nous filer des places à prix réduit pour ces mêmes boîtes, 5€ à peine. On a évidemment refusé.

Passé minuit le prix de la place était tombé à 2€. Passé 1 heure ils nous les filaient gratos. Bas oui, il faut bien remplir la boîte de touristes à un moment donné. Et puis commencer à les plumer.

On a donc fini au Catwalk, une grosse boite avec un étage et deux styles de musique différents. C’était une boîte assez généraliste donc rien de très original au niveau du son. Mais le fait d’être à Barcelone change tout, il y avait vraiment une bonne ambiance et la boîte vide à 1 heure, était totalement remplie à 3 heures du matin. Ils sont comme ça les Espagnols, ils font toujours tout très tard …

… A l’intérieur ça donnait ça ! …

Au niveau de l’alcool, il faut savoir que les Espagnols remplissent très bien les verres et sont assez généreux, même dans les boîtes, et ça, c’est plutôt pas mal.

Et si j’ai envie de claquer mes tunes en bouffe et en vêtements ?

Pour en revenir à la journée, à Barcelone, on peut faire du shopping, et oui. Il a y a une très bonne rue pour tout ce qui est vêtements de luxes – je sais, je sais tu es pauvre donc tu t’en branles, mais c’est important de le dire quand même – c’est Le Passeig de Gracia. Retiens bien le nom si tu veux y jeter un coup d’oeil, c’est assez sympathique de voir les sacs Louis Vuitton qu’on ne pourra jamais s’acheter à 3 000€ à peine. Il faut aussi préciser que dans cette rue, les dalles sur lesquelles tu marches ont été dessinées par Gaudi lui-même. « Il a vraiment tout fait ce mec ! »

Sinon, non loin de Las Ramblas, il y a un énorme El Corte Inglés; sorte de Galerie Lafayette à l’Espagnole. Celui-ci fait à peu près 10 étages et possède une énorme vitre au dernier étage où tu pourras admirer la vue, profites-en, c’est gratuit !

« Trop géniale la vue depuis El Corte Inglés ! »

Après, au hasard de tes déplacements tu remarqueras rapidement qu’il y a des magasins standards (H&M, Desigual, etc.) absolument partout dans le centre, pas besoin de chercher bien loin.

Ah, mais toi aussi tu veux ta paire de lunettes Ray-Ban pour que dale ? Pas de problème, les rues touristiques – Las Ramblas ou même Le Passeig de Gracia – sont bourrées de vendeurs de contrefaçons, et tu peux même négocier ! Ils te diront en général entre 15 et 20€ pour une paire de lunettes et il te suffira de sortir 8 ou 10€ pour les faire cracker sur la longueur.

Moi, j’ai acquis une fabuleuse paire de « Rey-Ben » pour 10€ seulement. Trop la classe, je sais.

En ce qui concerne la nourriture, rien ne coûte vraiment cher en Espagne par rapport à la France, même à Barcelone, alors que les prix sont globalement plus élevés qu’ailleurs, tu pourras te retrouver avec un énorme sandwich à 3-4€ en achetant les ingrédients dans un magasin.

… Le sandwish fait soi-même ? Ça c’est du voyage pas cher ! …

Le matin, tu peux te taper de magnifiques Churros au chocolat gelatineux pour pas trop cher, si tu fouilles bien. Comment ça tu veux des churros à volonté ? Et bien sache qu’il y a un restaurant - La Poma – qui te donne le droit de t’empiffrer de churros avec du chocolat, sans aucune limite ! Il faudra quand même débourser plus de 10€ par personne pour en profiter, mais tu auras de quoi te bourrer le bide pour toute la journée.

… Le nirvana du churros au chocolat ! …

Les fast-foods portent globalement les mêmes prix qu’en France, ils ne sont pas vraiment moins chers. Contrairement à ce que les Français pensent a priori. Mais bon, il y a Burger King et son Triple Whopper ! Et ça, c’est super cool.

Pour en finir sur la bouffe, inutile de te dire que le soir il te faudra essayer un bar à tapas. Bas oui, l’Espagne c’est aussi connu pour ça, les tapas. Personnellement, je n’en ai pas connu des extraordinaires dans cette ville donc je n’en citerai aucun; à toi de te démerder un peu.

Enfin bref, après cet extraordinaire périple il fallait prendre la décision de partir. On a tout remballé, prit la voiture, et hop c’était fini.

« Il était trop cool ce voyage ! »

Finalement, on s’est craché 5 minutes après en plein centre-ville. Accident mortel pour cette voiture neuve qui n’aura pas vécu longtemps. C’était vraiment la merde, mais au moins il faisait beau. Encore une fois, on était jeune et insouciant et on s’est dit qu’on en rigolerait plus tard; tout le monde en rigole aujourd’hui, sauf le propriétaire de la voiture.

Alors si tu veux te taper des vacances vraiment pas cher à Barcelone, n’hésite pas à utiliser la méthode MacDonald’s-Parking, Sandwishs qui coûtent rien et visites gratos avec vue magnifique depuis El Corte Inglés ou toute autre zone un peu surélevée.

Si ta voiture ne va pas à la fourrière, si tu ne te fais pas voler ton fric par des gitans ou des picketpocket et si tu ne te crashes pas à la fin, ça devrait être bon.

Sinon, tu prends l’avion et tu t’achètes un guide, comme tout le monde.